Selon certains observateurs futés, la nouvelle équipe montée par Corentin Da Silva Martins ne présente pas assez de grande nouveauté. Il semble que le nouveau coach joue la carte de la prudence. Avec un mois et de demi de présence sur place et à moins d’un mois des deux rencontres cruciales, Martins n’a pas jugé nécessaire d’apporter de grands changements. Sur les 26 choisis, il y a 22 expatriés dont 5 nouvelles recrues et 4 locaux convoqués. A travers cette « cuvée 2025 », on voit bien que Corentin Da Silva Martins compte mettre en avant les expatriés. Toutefois, il ne néglige pas le savoir-faire des locaux qui vont jouer le rôle de fil de ralliement de l’équipe. Evidemment, ce serait une erreur de sa part d’ignorer les expertises des locaux surtout dans la mise en œuvre de la cohésion de l’équipe. En effet, les joueurs ayant évolué beaucoup sur place pourront, le cas échéant, véhiculer facilement l’esprit d’équipe. D’autant, le coach Martins n’a qu’une journée avant le match pour réunir les 26 joueurs. Trop peu mais, on n’y peut rien ! On sent bien que le franco-portugais a « enfanté » dans la douleur son bébé. Corentin Da Silva devait avouer publiquement qu’il déplore le fait que ses poulains ne pourront pas jouer à domicile devant son public du moins avec la Centrafrique. Cependant, Martins espère que les choses vont évoluer avec le match contre les Black Stars. Espérons-le !
Compte tenu de ces réalités pouvant déstabiliser les Barea, l’équipe nationale malagasy se trouve en face d’un défi pharaonique. Quand les Pharaons, du quatrième millénaire, décidèrent de construire leurs tombeaux, leur demeure pour l’éternité, de la taille digne de leur grandeur, de leur puissance et de leur solennité. Mais, ils se rendaient bien compte de la difficulté et de la complexité des travaux exigés. Mais, ils ne reculèrent point. Le pyramide de Khéops, par exemple, construit en 4500 avant notre ère exigeait des milliers de main d’œuvre pour une durée entre 10 et 20ans. Et ils ont fini les travaux !
Corentin Da Silva Martins et ses 26 joueurs sont en face d’un défi pharaonique. Très difficile mais non pas … impossible. Ghana prend à défi Madagasikara. Son Coach adjoint Desmond Ofei croit avoir le niveau requis pour rivaliser Tchad et Madagasikara. Bien sûr, il ne faut pas prendre à la légère une telle déclaration. Il ne fallait pas non plus avoir le complexe de le défier !
Il ne nous reste qu’à espérer que les Barea puissent surmonter les blocages et relever le défi.
Ndrianaivo